Le pavillon du parc
Moi : additif ou soustractif ?

Planète numéro cinq

PlaneteDans mon été Kundera, je ne pouvais manquer " L'insoutenable légèreté de l'être", le livre préféré de Manuel Valls 

On y retrouve l'invasion russe en 1968, la vue sous domination soviétique ( où un chirurgien devient laveur de vitres ou chauffeur de camion, un ancien professeur de théologie devient comptable dans un bistrot, et un ambassadeur s'occupe de la réception), une construction complexe d'histoires qui s'enchevêtrent; et puis cette page qui nous emmène rêver dans la "planète numéro cinq"... :

" Supposons qu'il y ait dans l'univers une planète où l'on viendrait au monde une deuxième fois. En même temps, on se souviendrait parfaitement de la vie passée sur la Terre, de toute l'expérience acquise ici-bas.

Et il existe peut-être une autre planète où chacun verrait le jour une troisième fois avec l'expérience de deux vies déjà vécues.

Et peut-être y a-t-il encore d'autres et d'autres planètes où l'espèce humaine va renaître en s'élevant chaque fois d'un degré (d'une vie) sur l'échelle de la maturité.

C'est l'idée que tomas se fait de l'éternel retour. Nous autres sur la Terre (sur la planète numéro un, sur la planète de l'inexpérience), nous  ne pouvons évidemment nous faire qu'une idée très vague de ce qu'il adviendrait de l'homme sur les autres planètes. Serait-il plus sage? La maturité est-elle seulement à sa portée? Peut-il y accéder par la répétition?

Ce n'est que dans la perspective de cette utopie que les notions de pessimisme et d'optimisme ont un sens : l'optimiste, c'est celui qui se figure que l'histoire humaine sera moins sanglante sur la planète numéro cinq. Le pessimiste, c'est celui qui ne le croit pas."

Que pensons-nous qu'il y a dans notre planète numéro cinq ? ....

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