Renaissance
01 janvier 2010
Vous avez entendu comme moi notre Président de la République lors de ses voeux pour 2010 : " 2010 sera une année de renouveau".
Cela fait penser à la Renaissance.
C'est cette pèriode de l'Histoire où le temps des féodalités, des clans, du Moyen-âge, va laisser la place aux "Temps Modernes", un mouvement de renouveau intellectuel et artistique. Le Nouvel Observateur y consacre un dossier spécial, avec François 1er en couverture, dans son dernier numéro.
C'est la Renaissance car il s'agit de chasser les "temps obscurs", le Moyen Âge, pour faire re-naître le temps glorieux de Rome et d'Athènes, d'où l'origine du mot.
En France, sortir de la Féodalité, c'est l'essor d'un "chef", qui règne, "le monarque", et qui va imposer une direction et un gouvernement unifié. C'est précisément ce que l'on retiendra de François 1er.
C'est aussi le moment d'oser dans les arts; le "David" de Michel-Ange en est un témoignage fort. Car la Renaissance, c'est aussi l'Erotisme.
Et puis la Renaissance, c'est aussi l'invention de l'imprimerie.
Gonzague Saint-Bris en rajoute dans Le Figaro de jeudi 31 décembre : " 2010, nouvelle renaissance".
Pour lui, internet de nos jours, c'est la même chose que l'imprimerie au XVIème siècle.
De même que la Renaissance faisait suite à la Peste noire, qui a envahi l'Europe à partir de 1347, et qui a été dévastatrice. Dans certaines régions, c'est une personne sur deux qui a été emportée.
Alors, pour Gonzague Saint-Bris, on peut comparer :
" Maintenant que les effigies de la fausse richesse ont brûlé et que les héros en carton de Wall Street ont été carbonisés sous nos yeux en direct, nous pouvons nous dédier aux vraies valeurs. Il faut investir dans l'immatériel, il faut comprendre enfin que se cultiver c'est s'enrichir véritablement. (...). Nous devons passer, grâce à la soif et à l'appêtit de culture, d'une société de possession à une société de désirs".
Ce concept de Renaissance, il n'est pas seulement approprié pour parler des voeux du Président ou de la France vue par Gonzague Saint Bris, on peut aussi utilement l'appliquer à nos entreprises.
Forcément vous m'avez vu venir...
Car passer d'une juxtaposition de querelles féodales à une unité créative, n'est-ce-pas une belle ambition pour une entreprise conquérante et désirante d'innovation ?
Ce besoin de régalien, de Direction, de désir qui entraîne, qui attire, qui renforce l'unité et la cohésion, c'est aussi ce dont ont besoin les entreprises qui ont souffert en 2009 de manque de vision , de luttes internes, de peur de la "crise",de manque d'envie de se dépasser.
La Renaissance, pour l'entreprise qui cherche un nouveau souffle, de nouvelles perspectives, c'est celle qui permet de se rassembler, de se regrouper derrière celui et ceux qui vont incarner la nouvelle direction, qui vont laisser derrière eux les modèles de "baronnies".Il y a du François 1er, de la grandeur, dans cette entreprise.
La Renaissance, pour l'entreprise, c'est aussi affirmer son identité, celle qui fait sa différence, son "unicité". Cette identité, c'est une identité collective, qui entraîne l'adhésion de tous, sans être la propriété d'aucun.
La Renaissance, c'est un joli concept qui appelle le rêve, et une envie de réinventer le monde.
C'est une belle et élégante façon de commencer l'année.
Bonne Renaissance !
Pourquoi pas réinventer le monde, mais pour cela il va falloir bosser dur, surtout les hommes politiques...Bonne soirée
Rédigé par : JanSheng | 03 janvier 2010 à 20:13
lo que yo queria, gracias
Rédigé par : blesarer-online | 07 mars 2010 à 18:06