Décroissants chauds
Cueillette interdite ?

Ici matelot Jones...

Saillor2 La notion de "réalité" est aujourd'hui un concept qui étonne... Comme les commentaires ICI.

En effet, dire qu'il existe "une réalité" heurte ceux qui pensent que cette notion de réalité n'existe pas. Ce qui compte, ce sont les opinions, et plus particulièrement la mienne, bien sûr. Dans cette approche, le "réalisme" a quelque chose de désuet dans le monde moderne. Celui-ci, pour beaucoup est plutôt un terrain où s'afrontent ou se confrontent des "façons de voir"...

Alors, si les philosophes nous apprennent que nous ne sommes jamais conscients du réel, et que nous n'en avons que des perceptions, doit on s'en convaincre en tant que leaders d'entreprises?

Ce serait probablement une grave erreur dans le management. Bien sûr, la chance, l'intuition, le hasard, comme dans la vie, ont leur part dans la vie de l'entreprise, mais confondre les perceptions et la réalité peut conduire à de graves situations. C'est pourquoi, probablement, Max De Pree considère que la première responsabilité du dirigeant est de "décrire la réalité".

Une petite histoire, citée par Stephen Covey, célèbre auteur des "sept habitudes de ceux qui réalisent tout ce qu'ils entreprennent" illustre bien cette idée :

De nuit, par un épais brouillard, le commandant d'un navire de guerre scrute à droite et à gauche avec ses jumelles à la recherche d'un repère ; son attention est attirée par un feu de bord, droit devant. "Quel cours suit-il ?", aboie-t-il ; la vigie répond "Ferme vers nous".

Le commandant ordonne de signifier au navire approchant, qu'il ait à modifier son cap de 20 degrés. Celui d'en face signale en retour : "Vous conseille d'infléchir immédiatement votre route de 20 °". Le commandant, furieux maintenant, ordonne de signaler "Je suis amiral et ceci est un navire de guerre. Changez de cap immédiatement." - L'autre répond : "Ici, matelot Jones, et je suis sur un phare. Feriez bien d'infléchir votre route".

C'est bien sûr le navire de guerre qui modifia son cap.

Belle anecdote pour nous rappeler que, parfois, le matelot Jones est utile. Il faut chaque fois être capable d'ajuster nos perceptions aux contours de la réalité, et de garder les yeux ouverts sur la justesse de nos impressions en permanence.

Commentaires

shaun

Excellent blog keep up the good work! Thank you for stopping by my site :)

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