Projet de chef ou chef de projet ?
08 juin 2006
Bien sûr, on ne peut pas comparer nos entreprises avec la politique et les partis politiques. Mais quand même, il est intéressant d'observer les différences dans la façon dont se préparent les élections présidentielles à l'UMP et au PS.
Au PS, le projet précède le chef (femme ou homme) : un collectif décide du costume, des orientations, et on va ensuite chercher un chef, au sein du parti, pour mener la bataille. Il aura intérêt à suivre les instructions, comme l'a rappelé françois Hollande, "ce n'est pas un projet sur lequel on pourra prendre sa liberté".Tout est dit .
A l'UMP, on sent une démarche inverse, conforme d'ailleurs à ce que l'on a vu antérieurement dans les élections précédentes : c'est le chef qui incarne, qui colore les orientations que va se donner le parti. C'était vrai pour Chirac, ça en prend la tournure pour Sarkozy : tous les élus de l'UMP parlent d'abord de qui va les représenter, et non d'un projet tout fait . La philosphie est toute différente : c'est le chef qui conduit la bataille, qui fixe le cap, qui énonce ses idées, et qui dit aux autres "Suivez-moi , et je vous mènerai à la victoire !"; il ne demande jamais l'avis de ceux qui s'engagent à le suivre (même si Sarkozy a promis qu'il soumettrait SON projet aux adhérents pour écouter leur avis...). Cette façon de faire est d'ailleurs complètement assumée par les membres de l'UMP, comme je l'ai entendu raconté par une des secrétaires nationaux.
Cela ne préjuge en rien de l'efficacité de chacune des deux démarches, mais il est intéressant d'y réfléchir dans d'autres contextes.
Bâtir un projet dans l'entreprise, dans un contexte de management transversal, ou à l'horizontale, c'est aussi se poser ce genre de questions : vaut-il mieux d'abord construire le projet avec suffisamment de précision, puis la méthode, et enfin désigner le chef de projet, ou au contraire lancer l'idée, donner les caractéristiques principales, mais laisser à chaque chef son avis et ses décisions sur les moyens et la méthode, le désignant comme le vrai leader qui emmènera ses collaborateurs au succés, en les galvanisant le mieux qu'il peut, avec son style ?
A l'arrivée, on a d'un côté les entreprises hyper centralisées dans les méthodes, où tout le monde doit faire pareil, et appliquer les mêmes façons de travailler : c'est généralement dans ces entreprises que l'inertie, le manque de réactivité, la démotivation interne, sont les plus fortes. Les leaders sont noyés par une bureaucratie envahissante.
Inversement celles qui osent la décentralisation, l'autonomie, la responsabilisation, ont plus de chances de s'adapter au changement, de prendre les bonnes décisions sur le terrain, de faire émerger les leaders, et d'innover en permanence. Bien sûr, cela ne dispense pas d'encadrer cette liberté par quelques règles communes incontournables, mais elles sont réduites au minimum.
Si l'on en croit cette comparaison, la démarche du PS est mal barrée, mais, heureusement, comparaison n'est pas raison.
Salut à vous moi je suis un petit garçon abandonner et je cherche dquelqu'un pour m'aider car mon père m"'as abandonner à cause de sa deuxième femme je dors dans la rue maintenant la deuxième femme de mon père et très mechante avec moi et depuis que ma mère est mort mon père veulent prend tous l'argent que ma mère a à la banque comme une somme de 2.millions d'euros maintenant je cherche quelqu'un pour m'aider à retirer cette sommes dans cette banque si vite posible et je serrais même le fils de la personne je crois j'ai 14ans
Voilà mon email msn : [email protected] envoyer moi de message s'il vous plait
Rédigé par : Kadiatou | 18 avril 2008 à 12:31